SUR L’ORIGINE DE CE LIVRE
Ce livre a son histoire ; la voici, résumée en quelques
lignes.
Le Maître était toujours accompagné d’ une ou
plusieurs sténographes qui notaient scrupuleusement ses
paroles. L’une d’elle (désignons-la par ses initiales S.K.)
notait plus spécialement certaines paroles que le Maître
échangeait au cours de la journée, que ce soit dans des
contacts avec des visiteurs, à l’occasion de problèmes
de travail ou de service, ou bien en réponse à certaines
questions. Elle notait donc soigneusement certaines
paroles du Maître, puis les recopiait dans un petit cahier
recouvert de velours violet. Le jour vint où le cahier fut
rempli.
Il se trouva que c’était l’anniversaire du Maître (en
même temps que sa fête) et toute la Fraternité se rendit
avec lui à la montagne. En haut, à l’étape, chacun apporta
un cadeau, et même des fleurs coupées qu’il accepta avec
bonté, bien qu’il ne les aimât pas.*
A la fin, S.K. s’avança vers le Maître avec le cahier
recouvert de velours et le lui tendit. Le Maître le prit,
l’entrouvrit à peine et le lui rendit d’un geste négligent
devant tous, comme avec un certain mépris.
Ce fut si terrible qu’elle eut la sensation d’avoir
* Les fleurs devant rester telles qu’elles ont poussé,
c’est-à-dire enracinées.
5commis un acte de vanité et d’orgueil. Sous l’émotion,
elle se sentait défaillir. Tous étaient stupéfaits. Alors, le
chef de la chorale prit l’initiative de commander un chant,
pour dissiper cette situation embarrassante.
La pauvre S.K. ne voyait plus clair devant elle.
Ils restèrent tous encore un moment puis entamèrent
la descente. Le chœur poursuivait ses chants.
Le gros des participants était déjà loin devant et S.K.
se traînait à l’arrière. Le Maître devançait tout le monde.
Pendant ce temps elle se répétait : « Seigneur, tu m’as
offensée et je suis offensée ».
Passant auprès d’un lac, alors qu’elle était très en
arrière de tous, elle était prête à se jeter dedans. Juste à
ce moment-là, le Maître, pourtant à plusieurs centaines de
mètres en avant, était à côté d’elle ; la regardant. Il lui dit
simplement : « Si tu aimes le Maître, tu ne le feras pas ».
Elle redescendit, toujours triste et rentra la dernière.
Pendant longtemps, elle se sentit blessée et gardait
intérieurement cette meurtrissure; et elle ne pouvait plus
rien écrire.
Après un certain temps pourtant, elle se remit à noter
les paroles du Maître, ce qui lui fit remplir un second
cahier. Mais il ne fut plus question du cahier entre elle et
le Maître, et elle crut que ce dernier avait oublié.
Deux années passèrent et en 1937, lors de
l’anniversaire du Maître, celui-ci l’appela et tout
simplement, en souriant, il lui demanda d’apporter son
cahier, ajoutant : « On va le publier ! »
Elle lui apporta les deux cahiers ; et le livre fut publié.
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